ENTREE en CAREME et MERCREDI des CENDRES
La peur chance du vide
Le 5 mars, environ 120 personnes, “habituées“ ou non, ont participé à la célébration des Cendres ! En 2023, elles étaient 75… Effet du soleil ?... du congé scolaire ?... d’une recherche de sens dans une époque plus incertaine ?... Cette bonne surprise alla en tout cas de pair avec une célébration très intérieure, marquée aussi par le feu des rameaux de l’an dernier. Leurs cendres seront utilisées pour ouvrir les prochains carêmes.
J’ai consciemment choisi un texte très dense, d’un accès moins facile, comme première lecture. Afin de pouvoir mieux se l’approprier, vous le trouvez ci-joint, ainsi que mon homélie. D’aucuns m’ont exprimé comme le thème du vide, du manque, qui risque d’aller jusqu’à la frustration, les avait aidés à faire un chemin d’intériorité par rapport à leurs propres béances. Le symbole des Cendres est parlant, lui qui montre ce qui n’est plus, l’absence. Mais c’est bien parce qu’il y a des trous dans nos murs que la lumière du soleil peut nous réjouir ! Aimez-vous les vitraux ?...
Jean LIEVENS, curé-doyen
Première lecture (Litta BASSET)
Avez-vous peur du vide ?
Choeur de l'église Saint-Sigismond à SAINT-MAURICE, dans le Valais suisse : détail d'un vitrail de Jean-Pierre COUTAZ évoquant la Pentecôte (2001)
NOTRE ÉGLISE, COMME UNE AUBERGE ACCUEILLANTE…
Dimanche 30 mars, dans l’église de la Sainte-Famille, France (73 ans), Salem (19 ans) et Victoria (22 ans) ont été officiellement accueillis par les chrétiens du Fléronnais. Tous trois seront baptisés et confirmés durant la célébration solennelle de la Résurrection, samedi 19 avril à 20h, tandis que Robin (34 ans) y sera confirmé.
Plusieurs participants ont exprimé leur émotion d’entendre ces jeunes d’âges divers exprimer ce qui a motivé leur décision : sentiment de manque de sens et de spiritualité dans un monde où l’on “fonctionne“ plus que l’on ne vit, expérience de la richesse d’une communauté…
Heureuse coïncidence : deux candidats sur quatre ont déclaré spontanément que la parabole du père et de ses deux fils (dite du “fils prodigue“) avait joué un rôle dans leur mise en route vers la foi ; or, c’était l’évangile du jour dans toutes les églises du monde !
Une longue table en vieux chêne luisant, des cruchons et assiettes en grès, un célébrant revêtant le tablier, des chants joyeux : le thème de l’auberge guidait la célébration. Cette auberge où le père festoie après avoir trouvé son fils, mais où l’un ou l’autre habitué n’aime pas trop être dérangé dans ses habitudes par les nouveaux venus… Pas si facile d’aller l’un vers l’autre quand on se connait peu.
Déjà engagée depuis plusieurs mois dans la conduite des funérailles (sans prêtre), Valérie fut, elle, explicitement nommée pour ce service, au terme d’une formation suivie à l’échelon diocésain. Notre Église évolue, en particulier en répartissant des rôles jadis réservés aux clercs.
D’autres services (conduite des liturgies, des communautés, mise en œuvre de l’Évangile dans la société) seront institués dans un avenir proche.
En attendant, rendez-vous le 19 à 20h à la Ste-Famille pour fêter très joyeusement ces baptêmes inhabituels ! Un extrait de cette messe ICI
JL